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L'art d'aimer, tout en nuances...

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Avec 150 000 exemplaires vendus en deux jours et quelques 40 millions à travers le monde, le premier volet de la trilogie « Cinquante nuances de Grey » a brillamment débarqué en France en Octobre dernier et fut le livre le plus vendu au monde en 2012 !

La britannique E.L. James est bien parti pour être la nouvelle fortune émergeante puisque, plus que le livre à succès (Harry Potter) de JK Rowling, ne semble pas prêt de s’arrêter.

Apprécié par les uns et boudé par d’autres, ce Best-seller a suscité des réactions variées mais aussi violentes...

Personnages Atypiques !

 

Le personnage principal est Christian Grey, le richissime, puissant et magnifiquement beau jeune homme qui séduit une toute aussi belle mais complètement innocente et plutôt modeste étudiante, nommée Anastasia Steele...

Dans « Cinquante nuances de Grey », les scènes de séduction et d’amour sont décrites dans le moindre détail, mais aussi une relation inhabituelle voit le jour au fil de l’eau : Dominant/Dominé, on devine rapidement qui détient chaque rôle dans  l’histoire...

Mais voila, l’histoire du livre me parait désolante, d’un point de vu féministe, même si elle est racontée du point de vue de la femme, elle reproduit des stéréotypes et des fantasmes typiquement masculins, en particulier ceux du contrôle et de l’initiation.

L’intrigue...

 

Inattendue ! Grey ne contrôlera Anastasia en aucun moment, ni sexuellement ni autrement. C’est l’héroïne qui finit par contrôler Grey, et ce d’une manière inimaginable dans une relation ordinaire. Bien qu’elle accepte de se prêter à certaines pratiques qui peuvent choquer, elle n’acceptera jamais d’aller jusqu’au bout de ce qu’il souhaite lui imposer...

A la fin c’est elle qui décide et c’est lui qui subit !

 

Moral de l’histoire...

 

Est-ce que les femmes du monde entier ont le fantasme d’être vénérées par les hommes forts et puissants, ce qui leur procure en retour un sentiment de pouvoir et non de soumission ?

Si le maître du monde, (Christian Grey) est entièrement assujetti aux charmes d’une femme, celle-ci devient extrêmement puissante ! Cette femme, Anastasia, devient à ses yeux, plus importante que toutes les richesses et tous les pouvoirs sur terre et si en plus, elle jouit de ce pouvoir sur un homme qui se définit comme un Dominant dans ses relations privées, c’est dire qu’elle est vraiment très très forte !

Donc, peut être que le fantasme que nous propose Cinquante nuances de Grey, n’est pas si dégradant pour les femmes et peut-être que le succès du livre montre que les femmes aiment aussi la littérature osée si les auteurs savent comment la leur présenter ! 


26/06/2015
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Une Planète pas comme les autres...

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Réadapté au cinéma avec brio auprès du public depuis 2011 sous la direction de Rupert Wyatt, La planète des singes est avant tout un roman de science-fiction, paru en 1963. Son écrivain, Pierre Boulle, est aussi connu pour son roman Le pont de la rivière Kwaï. Alors que les versions filmiques du livre font légion, le roman quant à lui révèle une approche bien plus alambiquée, que les fans de science-fiction apprécieront.

L’histoire commence par le récit de jeunes amants, en pleine déambulation amoureuse dans les tréfonds du cosmos. Alors qu’ils errent entre deux systèmes planétaires, ils découvrent une bouteille en verre laissée à l’abandon en plein cœur du vide intersidéral. La bouteille, pareil à un message jeté à la mer, contient un récit incroyable : celui d’un journaliste terrien, qui au cours d’une expédition interstellaire s’est retrouvé sur une planète similaire à la Terre, que ce soit par la composition de l’air, son écosystème, et même la présence d’une vie douée de raison.
D’abord en présence de « la plus belle créature que ce cosmos ait pu supporter » l’auteur de la missive, Ulysse Mérou, rencontre bien vite une société développée, et très similaire à celle présente sur notre planète : Un grand gorille, habillé d’une redingote élégante, avec à la main un fusil de chasse, à la bouche une pipe fumante, et derrière lui un chimpanzé, son valet, qui remplit pour lui un second fusil encore fumant des coups portés. Notons que l’animal, pareil à un homme, détient dans le regard l’intelligence et la raison qui rendent son accoutrement, à première vue pareils à un déguisement de singe savant, lui donne un air de grand Seigneur, en maitre sur son domaine au cours d’une séance de battue, où l’animal n’est pas un sanglier ou un cerf, mais des humains !
Mais que réserve le sort aux humains qui n’ont pas été tués pendant la séance meurtrière, qui se sont montrés assez malins pour éviter les coups de feu, mais suffisamment, si bien qu’ils tombent dans un grand filet, dont les mailles se referment sur notre héros ?

Ainsi, dans son roman, Pierre Boulle nous propose une vision de l’humanité bien sombre, analysant la condition humaine comme un simple hasard, que le sort aurait pu rendre bien différente, comme le montre la société simiesque qui occupe Soror, la planète jumelle de notre chère Terre. Mais est-ce là réellement le fruit du hasard ? 


17/06/2015
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« Les Experts » du moyen âge...

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Le Nom de la rose, premier roman d’Umberto Eco traduit en Français en 1982, récompensé par deux prix internationaux et adapté au cinéma en 1986 par Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery dans le rôle principal.

Umberto Eco, écrivain et universitaire Italien, reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, par contre très connu par le grand public pour ses œuvres romanesques.

Le Nom de la rose se présente à la fois comme mystère médiéval, pastiche du genre policier, exposé de la philosophie médiévale et de la réflexion morale. Au-delà de cette enquête, on peu retenir de ce roman le combat d’un homme contre l’obscurantisme, un plaidoyer pour la liberté et le savoir.

L’auteur ajoute une série de réflexions sur la méthode d’une enquête, symbole romanesque de la quête de la vérité. En parallèle, l’auteur donne libre cours à de nombreuses réflexions sur cette époque, le rôle de l’église et des confréries, la peinture et l’art en général, l’objectivité scientifique contre la subjectivité de la foi religieuse.

Le Nom de la rose fait aussi quelques allusion à la sémiotique, qui s’interroge sur le dégagement progressif de symboles à partir de signes, symboles qui à leur tour sont interprétés par la société.

Par ailleurs, El Professore adore multiplier les références cachées à la littérature occidentale passée et actuelle. Par exemple, l’arrivée de son héro et ses fines déductions, digne de Sherlock Holmes, faites en voyant seulement quelques traces sur le sol, sont particulièrement calquées sur Zadig de Voltaire...

Ceci dit, pour vous donner un petit avant goût et faire grandir l’envie de lire ce Best-seller, je vous laisse un petit résumé:

« En l’an de grâce et de disgrâce 1327, le monde chrétien est divisé entre l’autorité du Pape et celle de l’empereur Louis IV du Saint empire, des bandes d’hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, un ex-inquisiteur, accompagné de son novice Adso de Melk,  arrive à la tranquille et sereine Abbaye Bénédictine, située entre Provence et Ligurie, il est immédiatement mis à contribution par l’abbé suite à de mystérieuses morts. La veille un moine de l’Abbaye est retrouvé mort aux pieds des murailles, suicide ? meurtre ? C’est ce qu’essaiera d’élucider l’ex-inquisiteur.

Crimes, vice, hérésie, tout va advenir en l’espace de sept jours... »

 

A noter, que Le Nom de la rose, occupe la treizième place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps !!

 

 


11/06/2015
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Paolo Coelho : de l’Alchimiste à l’Adultère...

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L’auteur d’un des best-sellers les plus lus de son temps, l’Alchimiste, Paolo Coelho ne rate pas (encore une fois !) son coup de maitre !!

Depuis sa sortie l’été dernier, son dernier roman « Adultère » affole tous les compteurs, il fait des ravages... a même volé la vedette aux grosses lunettes de soleil sur toutes les plages IN de la planète !!

Traduit en plus de 10 langues (pour l’instant) le petit dernier connaitra sans doute le même succès que son grand frère.

Je vous laisse savourer un petit résumé, sans vous dévoiler la fin de cette belle histoire...
Linda a 31 ans, aux yeux de tous à une vie parfaite : elle a un mari aimant, des enfants bien élevés, un métier gratifiant de journaliste, habitant  dans une magnifique propriété à Genève.

Cependant, elle ne supporte plus de faire semblant d être heureuse quand, en vérité, elle ne ressent rien d’autre qu’un sentiment grandissant d’apathie et d’indifférence.
Jusqu'au jour où elle retrouve un ancien petit ami.

Jacob est un homme politique de premier plan et, lors d'une interview, il éveille en elle un sentiment oublié depuis longtemps : la passion.
Elle fera tout pour conquérir cet amour impossible et devra aller au plus profond d’elle-même pour enfin trouver le bonheur. »

« Une vie sans amour vaut-elle la peine d être vécue ? » ; Adultère, Paolo Coelho

Voila, je ne vous en dis pas plus, je le conseille vivement, surtout aux adeptes de Paolo Coelho, de son style et de ses citations...

Je vous laisse cependant, quelques citations (mes préférées) question de vous donnez envie  J

« Je suis aujourd'hui une femme partagée entre la terreur que tout change et la terreur que tout reste pareil jusqu'à la fin de mes jours. »

« Chère dépression, n'approche pas. Ne sois pas désagréable. Cours après d'autres qui ont plus de raisons que moi de te voir dans le miroir et de dire: "Quelle vie inutile." Que tu le veuilles ou non, je sais comment te mettre en déroute.
Dépression, tu perds ton temps avec moi. »

« Crois tu que toute cette beauté imposante tient sur un petit carré de pellicule ? Grave les choses dans ton cœur. C'est plus important que d'essayer de montrer aux gens ce que tu es en train de vivre. »

 


04/06/2015
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Tome2 : Cinquante nuances plus sombres...

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Je vous le dis tout de suite ! Ce deuxième Tome est vraiment à l’opposé du premier, on trouve plus d’amour, plus d’adaptabilité, plus de dialogue et plus de révélations, qu’autre chose....

Certes, moins de suspens, parce qu’on connaît bien les deux personnages principaux de l’histoire, mais d’autres protagonistes débarqueront pour une touche de suspens et d’humour....

On l’a bien compris, Anastasia est une fille ambitieuse, qui sait parfaitement ce qu’elle veut mais qui demeure inexpérimentée côté Homme.

Petit Rappel...

Rappelez-vous, à la fin du premier tome Anastasia quittait Christian, elle a mis un terme à leur relation pour se consacrer entièrement à se carrière d’éditrice, mais pas seulement, Mlle Steele a préféré mettre fin à leur histoire, parce qu’elle se voyait complément dépassée par les événements et aussi par les Sombres Secrets de son amant. Néanmoins, toutes ses pensées, ses rêves et ses désirs sont hantés par Christian.

C’est là, ou l’imprévisible Mr Grey lui propose un nouvel accord, et auquel Anastasia ne peut s’opposer....

Vous avez dis...pourquoi ?

Parce que tout sera différent cette fois-ci ! Oui, oui, l’indémontable Mr Grey a décidé pour la première fois de sa vie, d’avoir une relation Normale avec une femme, mais pas n’importe laquelle...la femme qu’il aime ! En effet, leur courte séparation a causé chez le jeune homme des problèmes de confiance et une angoisse permanente. Et de fil en aiguille, Christian fait sa « tant attendue » demande de mariage à Anastasia, qui ne peut qu’accepter à sa façon...

Tout s’enchaine à la vitesse de l’éclair et Ana se voit contrainte de faire face à des personnages ayant marqué le passé sombre de son fiancé...

Ce tome est intense et riche en émotions, les personnages ont mûri et doivent faire des choix de vie conséquents, certes, mais là cette succession des événements se rapproche beaucoup des histoires à l’eau de rose classiques...A se demander comment peut se présenter la suite à travers le troisième tome...


28/05/2015
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